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Tout savoir sur Célina...

Famille et débuts

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Deuxième d’une fratrie de 4 enfants, de parents bienveillants, Stella et Rudy Ramsauer, Célina a grandi dans une famille suisse aimante et soudée, développant un lien très fort avec son grand-père maternel, Alphonse Clavien. Celui-ci, propriétaire encaveur respecté en Suisse, met un accordéon dans les bras de sa petite-fille dès l’âge de 4 ans. Elle apprendra bien plus tard qu’il aurait souhaité lui-même pouvoir apprendre à en jouer mais les moyens financiers de l’époque ne le permettant pas, il réalise son rêve à travers sa petite-fille, qui commence par suivre quelques cours aux côtés d’un accordéoniste du village qui l’encourage très vite à faire son apprentissage en autodidacte.

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Dès l’âge de 7 ans, elle se produit dans les bistrots de Suisse romande en interprétant des reprises de chansons françaises pendant que son grand-père livre son vin. A 11 ans, elle se présente sur une première grande scène pour y interpréter le rôle du Petit Prince ainsi que quelques chansons, à l’occasion du spectacle d’ouverture des Championnats du monde de ski alpin, le 6 février 1987 à Crans-Montana.

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C’est à l’âge de 12 ans, suite au grave accident de route de son plus jeune oncle, que Célina écrit sa première chanson (qui ne sera jamais déposée et n’existe sur aucun support public). En 1989, elle prend conscience de l’importance des mots et des sons, conscience qu’elle aime écrire, que ce peut être une façon d’extérioriser les choses, convaincue que l’énergie positive attire le positif.

C’est dans cet état d’esprit qu’elle commence à constituer son propre répertoire, devenant à 13 ans sociétaire de la SUISA (la société d’auteurs suisse) où elle dépose une première chanson. En parallèle de ses créations, on lui propose d’intégrer un conservatoire. Ce qu’elle refuse, par peur de se sentir à l’étroit, Elle se lance alors dans des études en architecture afin d’acquérir des bases solides dans le monde du travail, obtenant en 1996 son certificat fédéral de capacité comme dessinatrice, section architecture.

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Dans ces mêmes années, Célina décide de privilégier la scène. Par souci de liberté et considérant son futur artistique comme un travail, elle décide – à 18 ans – de fonder sa propre société de production et d’édition, ANILEC, en parallèle de la production de son premier album publié sur K7 en 1994.

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Premiers voyages, premières tournées

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De 1984 à 1994, Célina Ramsauer interprète des reprises de chansons françaises puis, petit à petit, incorpore ses propres créations dans son répertoire, se produisant dans des cafés et de petits festivals, principalement dans toute la Suisse romande. Ensuite, ce sont ses premières scènes hors Suisse, en Belgique et une tournée en 1994 dans les Emirats Arabes, puis à Dubaï. Dès lors, elle ne cessera de se produire, principalement hors Suisse, à raison d’une quarantaine de concerts par an. En 1999, elle prend un billet pour Montréal où elle souhaite se produire. Elle y rencontre Dan Behrman de l’agence Spectra, qui deviendra son premier manager pour l’Amérique du Nord et la fera se produire en 2000 aux Francofolies de Montréal et à la mythique salle du Lion d’Or, entre autres.

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A l’occasion de sa première tournée au Québec, le Consul suisse en poste vient assister à l’un de ses concerts au Lion d’Or de Montréal et souhaite l’engager. Toutes les ambassades et consulats suisses dans le monde la feront tour à tour venir jouer dans leurs pays, en collaboration avec le DFAE (Département Fédéral des Affaires Etrangères), des sponsors et partenaires locaux. Célina commence aussi à se produire dans bon nombre d’Alliances Françaises

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Les voyages et spectacles s’enchainent sur toute la planète, l’artiste alternant petits lieux et scènes prestigieuses : L’Olympia (Paris), Francofolies de Montréal, Stade de Suisse (Berne), Centre National des Arts (Ottawa, Canada), Moods (Zurich), Palais des Congrès (Paris), Festival de Sibiu (Roumanie), Musée de la Nation (Lima), Festival de la chanson francophone ( Plovdiv, Bulgarie), Hôtel de Ville de Paris, Romanfabrik (Francfort), Opéra de Hanoï (Vietnam), Théâtre National du Qatar, Museo de Jerico (Medelin, Colombie), Centre National de Yaoundé (Cameroun), Centre National de Lima (Pérou)…

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Se produisant tour à tour en solo voix-accordéon, ou avec ses propres musiciens - Martin Chabloz, Steve Grant et Laurent Poget - ou encore accompagnée par des musiciens locaux, elle accumule les tournées avec plus de 100 pays visités : en Afrique (Ghana, Cameroun, Kenya, Afrique du Sud…), en Amérique du Nord (Atlanta, Chicago, Montréal, New-York, Washington…), Amérique du Sud (Brésil, Pérou, Equateur, Colombie, Panama, Costa Rica, Salvador…), Asie (Hong-Kong, Manille, Shanghaï, Macao, l’Inde…), le Moyen-Orient (Qatar), sans oublier l’Europe (Allemagne, Belgique, Bulgarie, Espagne, Italie…). « Etrangement, je me suis très peu produite en France, si ce n’est avec le privilège de quelques lieux mythiques et moments magiques » convient Célina. C’est en 2011 avec les pièces de théâtre et théâtre musical qu’elle revient jouer plus fréquemment en Suisse.

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Ensemble, l’hymne de la Francophonie

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En 2001, Célina Ramsauer est choisie pour être la première représentante culturelle suisse aux 4es jeux de la Francophonie à Ottawa et Hull en Amérique du Nord. Elle se produit au Centre National des Arts d’Ottawa. En parallèle, elle effectue une tournée en Amérique du Nord avec ses deux musiciens du moment, Alain Kummer (Suisse) et Etienne Compaoré (Burkina Faso). Ils jouent entre autres au Festival Franco-Ontarien sur la scène de l’Astrolabe avec d’autres artistes tels Rachid Taha, Cesaria Evora, Daniel Boucher et Youssou N’Dour.

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En 2003, Célina écrit des chansons sur la base de témoignages de personnes en situation de handicap. Ce qu’il ressort de ces témoignages, c’est la notion de souffrance du regard de l’autre sur leur différence, bien plus que le handicap lui-même. Le titre premier est Ensemble tandis que le spectacle et l’album portent le nom de Ensemble, au-delà des frontières sur lequel on peut trouver des artistes invités comme Pierre Barouh, Zoé Eggs ou encore le comédien Bernard Verley.

 

En 2004, à l’occasion d’un dîner privé, le premier Secrétaire Général de la Francophonie et ancien SG des Nations Unies, S.E. Boutros Boutros-Ghali, fait savoir à Célina Ramsauer que le titre Ensemble porte hautement les valeurs défendues par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), qui n’a pas d’hymne. En 2007, la chanson Ensemble est réarrangé à Paris par le réalisateur Christophe Battaglia. L’artiste camerounais Georges Seba, accompagné par le Chœur Gospel de Paris offrent leurs voix sur ce nouvel arrangement.

 

En 2008, Ensemble, véritable hymne à la Francophonie, ainsi que son concept visant à parler de la richesse de la diversité (notamment à travers la jeunesse francophone) est accrédité officiellement par le deuxième Secrétaire Général, Son Excellence Abdou Diouf.  Sur invitation, Célina Ramsauer présente en avant-première, à l’occasion du 1er congrès de l’AIFBD à Montréal, ce titre et concept.

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En 2010, à l’occasion des 40 ans de l’OIF fêté à l’hôtel de Ville et à l’Elysée de Paris, Célina Ramsauer interprète ce titre qui est dès lors envoyé via les réseaux francophones et les médias partenaires sur les 5 continents dans plus de 80 pays, de façon totalement gratuite, le but étant qu’il soit l’outil, le prétexte pour parler de la richesse de la diversité, en premier lieu à travers la jeunesse francophone.  Le site référent parlant de la richesse de la diversité est également mis en ligne : www.ensemble-francophonie.org.

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En 2011, l’Association ENSEMBLE est fondée. L’association vise à soutenir les différents projets découlant du concept premier, la richesse de la diversité dans le monde. Cette même année, la manifestation annuelle portant le nom de ENSEMBLE, Riches de nos différences » voit le jour.  Une manifestation rassemblant toutes les personnes désireuses de bien vivre Ensemble. Une manifestation placée sous le signe de l’interculturalité, de l’artistique, du respect, de l’éducation, de la non-violence et ce, pour un développement durable.

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Accordéon, voix, création

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Célina a un lien très particulier avec son accordéon. Elle aime à dire que c’est plus qu’un instrument, c’est son compagnon de toujours. Elle a grandi avec lui en autodidacte et ne se considère pas comme étant une grande accordéoniste mais plutôt comme une compositrice travaillant avec son compagnon de chanson, même si elle a souvent posé ses lignes d’accordéon sur d’autres morceaux que les siens. C’est avec cet instrument qu’elle compose ses chansons et qu’elle continue de se présenter sur scène. En fonction des formules, l’instrument est plus ou moins présent, comme sur ses disques d’ailleurs. Son second album « Célina » est un album enregistré entièrement voix et accordéon, il est considéré dans le milieu musical comme faisant partie de la musique du monde, alors que son 8ème album sans aucun enregistrement d’accordéon est considéré comme faisant partie du monde de la variété/pop. Quoi qu’il en soit, avec son répertoire et sa façon d’en jouer, Célina contribue à rehausser l’image un peu vieillotte qu’on porte parfois à cet instrument.

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Même si l’artiste s’en défend, la voix de Célina Ramsauer est reconnaissable d’entre toutes. Elle a l’habitude de rappeler qu’en autodidacte, elle n’a aucune mérite et que ce timbre est dû à une malformation de naissance de ses cordes vocales. Ce handicap est devenu sa force, sa particularité.

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Célina aime à dire qu’elle est avant tout auteure et compositrice, et que le fait d’interpréter ses chansons est un découlement logique de son travail. Elle considère que le focus doit être porté plus sur la chanson que sur sa personne en tant qu’interprète. Ses chansons sont reprises entre autres dans bon nombres d’écoles à travers la planète sans toutefois qu’on sache qu’elle en est l’interprète. Certains de ses titres se sont placés en tête d’écoutes, notamment sur le réseau des radios francophones.

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Rencontres déterminantes

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Luc Plamondon

Luc Plamondon est mandaté par le comité national des Jeux de la francophonie d’Ottawa pour écrire l’hymne des Jeux. Il écrit le titre « L’un avec l’autre », dont Romano Musumarra est le compositeur. Luc demande à Célina de joindre sa voix et son accordéon sur ce single – enregistré en 2001 – aux côtés de Anggun, Assïa, Isabelle Boulay, France d’Amour, Véronique Dicaire, Faudel, Patrick Fiori, Garou, Lââm, Eric Lapointe, Ménélik, Luck Mervil, Khadja Nin, Sally Nyolo, Mario Pelchat, Bruno Pelletier, Damien Sargue, Hélène Ségara, Natasha St-Pier et Julie Zénatti.

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Georges Moustaki

Après avoir entendu le titre « Les Mères Juives » de Georges Moustaki en 2005, Célina écrit une lettre à son auteur pour lui signifier son respect vis-à-vis de ce titre. Six mois plus tard, le hasard fait qu’ils sont programmés dans le même festival en Bulgarie. Célina demande à Georges si il a reçu sa lettre, il lui répondra par la négative. A partir de ce moment-là naît une amitié profonde entre les deux artistes. Ils écriront ensemble le titre « Lettre à Monsieur Moustaki » qui figure en 2007 sur l’album « Tout et trois fois rien » de Célina puis en 2008 sur l’album « Solitaire » de Georges Moustaki. Sur invitation de celui-ci, Célina participe dans son spectacle à ses deux Olympia en 2008, puis ils démarrent une tournée en co-plateau. En 2011 Georges offre à Célina son unique chanson inédite datant de 1957 intitulé « Nous » et composé par Florence Véran. Ce titre se place désormais dans la discographie de l’artiste avant Le Métèque ou Milord. Célina l’éditera sous les éditions ANILEC en 2015. Ce titre figure sur l’album « Transmission » dédié à son fils et à Georges Moustaki. Sachant l’amour porté par Georges pour la musique sud-américaine, Célina propose à Robson Galdino (Brésil) et Teofilo Chantre (Cap-Vert) d’arranger cet album. Christophe Battaglia en est le réalisateur et l’arrangeur principal. Une partie de leur histoire figure dans la biographie officielle de Georges Moustaki : « Une Vie » de Louis-Jean Calvet aux éditions Archipel.

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Christophe Battaglia

C’est en 2004 que la rencontre a lieu. Célina cherche un arrangeur pour son titre "Ensemble" qu’elle sait destiné à devenir l’hymne à la Francophonie. Une amie travaillant chez Sony BMG à Paris, Nathalie Maillard, la met en contact avec Robert Goldman pour l’aider à trouver cet arrangeur. Après avoir écouté le titre, Robert propose que ce soit Christophe Battaglia qui s’en occupe (Yannick Noah, Anggun, Jean-Louis Aubert, Christophe Maé, Angélique Kidjo, Garou, Céline Dion, Kendji Girac, Jean-Jacques Goldman, Manu Dibango, Isabelle Boulay, Tina Arena, Diziz la Peste, Natasha St-Pier, Gildas Arzel, Carole Fredericks, Patrick Fiori, Julie Zenati, Roch Voisine, Michael Miro…) A partir de ce moment, Christophe Battaglia devient l’arrangeur et réalisateur officiel de tous les titres de Célina jusqu’à ce jour.

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Francis Cabrel

Célina participe en 2009 à la 30e session des Rencontres d’Astaffort, édition spéciale anniversaire avec Francis Cabrel, Maxime Le Forestier, Emily Loizeau, Daby Touré, Charlie, Lili Ster, Jérôme Musiani, David Manet, Francois Welgryn, Salomé Leclerc, Ariane Marhÿque, Olivia Auclair, Chloé Clerc, Emmanuelle Cosso-Merad, Sylvain Reverte, Marc Estève et Eric Lablanche. Un film « La cour de création » - de et avec Francis Cabrel - est réalisé par Patrick Savey (Zycopolis Production) à cette occasion. Le titre écrit par Jérôme Musiani, co-composé et interprété par Célina « Emmène-moi là-haut » figure au générique du Film. Ce titre est arrangé par Martin Chabloz, tandis que les musiciens invités par Célina sont Richard Bona et Marc Berthoumieux.

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